La Petite Moitié de Poulet

Il était une fois, une Petite Moitié de Poulet qui avait tellement travaillé, qu’elle avait économisé beaucoup d’argent.

Le Roi, qui avait besoin d’argent, se précipita chez la Petite Moitié de Poulet pour lui en demander. Honorée de la présence du Roi, la Petite Moitié de Poulet accepta tout de suite.

Les mois passèrent, mais le Roi n’avait toujours pas rendu son argent à la Petite Moitié de Poulet. Perdant patience, elle lui envoya une multitude de lettres, tant à lui qu’à ses ministres, qui restèrent sans réponse.

La Petite Moitié de Poulet décida de se rendre au palais du Roi afin de récupérer son argent. En chemin, elle rencontra un renard qui lui dit : « Où vas-tu, Petite Moitié de Poulet ? - Je vais chez le Roi. Il m’a emprunté de l’argent, sans jamais me le rendre ! » Le renard la supplia de l’emmener avec elle et se glissa dans son cou ; ensemble ils firent le voyage jusqu’au palais.

Arrivée chez le Roi, la Petite Moitié de Poulet aperçut une rivière qui lui fit : « Où vas-tu Petite Moitié de Poulet ? - Je vais chez le Roi. Il m’a emprunté de l’argent, sans jamais me le rendre ! » La rivière pria la Petite Moitié de Poulet de l’emmener avec elle et cette dernière accepta ; la rivière se glissa donc dans son cou.

Bientôt, la grande porte du palais se dressa devant Petite Moitié de Poulet ; un valet s’enquit de la raison de sa venue et partit l’annoncer au Roi. Le Roi, se rappelant de sa dette, ordonna qu’on enferme la Petite Moitié de Poulet dans le poulailler. Boum ! La Petite Moitié de Poulet fut enfermée avec des poules qui se mirent à lui donner des coups de bec. Au moment où la Petite Moitié de Poulet se crut perdue, le renard sortit de son cou et mangea toutes les méchantes poules.

Lorsque le Roi apprit la disparition de ses poules, il entra dans une grande colère : « Ah, scélérate ! Je vais la faire rôtir ! » Les valets du Roi s’emparèrent de la pauvre Petite Moitié de Poulet et l’amenèrent au Roi. Ce dernier attrapa la Petite Moitié de Poulet et la brandit vers un grand feu menaçant.

Tremblant de toutes parts, la Petite Moitié de Poulet se crut à nouveau perdue. Au dernier moment, la rivière qui s’était cachée dans son cou sauta sur le feu et l’éteignit, avant de noyer le Roi ainsi que tout ses courtisans.

Sauvée, la Petite Moitié de Poulet resta seule maîtresse du palais ! N’ayant aucune trace de son argent dans la demeure du Roi, elle prit la place de ce dernier et régna paisiblement sur le royaume.

Fin

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