Violette part en colo

Ce matin, Violette se réveille de très bonne humeur. C’est le grand jour ! Elle part une semaine à la mer, en colonie de vacances.

Même si Violette va retrouver ses amis Ronan et Zéna, elle est un peu inquiète. C’est la première fois qu’elle part seule, sans son papa et sa maman. La gouvernante a déjà préparé sa valise et sa tenue de voyage l’attend, bien repassée, dans la salle de bains. Violette se prépare puis elle rejoint ses parents dans les jardins du palais.

Pendant le petit déjeuner, Violette ne parle pas, elle tourne frénétiquement sa cuillère dans son bol de chocolat au lait, l’air absent. « Voyons, Violette, que se passe-t-il ? » demande la reine Velda. « Tu sembles ailleurs ce matin et tu as à peine croqué dans ta tartine. Si quelque chose te tracasse tu dois me le dire. » Violette lève les yeux vers sa maman et esquisse un sourire : « Tout va bien, mère. Je n’ai pas très faim ce matin, c’est tout. Puis-je me lever de table ? »

Le roi Hubert acquiesce mais il lui demande de ne pas trop s’éloigner car le carrosse vient la chercher à 10h pile. Violette se lève d’un bond et court aux écuries royales, dire au-revoir à son ami Gaspard.

Gaspard connaît bien Violette et il voit tout de suite que son amie ne va pas bien. « Ouh la la, Princesse! Tu en fais une tête ce matin ! » « Je suis venue pour te dire au-revoir car je pars, dans une heure, en colonie de vacances. » murmure Violette, au bord des larmes.

« Whaouh ! Quelle chance ! » s’exclame Gaspard. « Et pourtant tu ne sembles pas très heureuse de partir. » «Je, je… Je suis un peu inquiète car je ne suis jamais partie loin du royaume sans mes parents. » Au loin, une cloche retentit. C’est celle du carrosse royal. Violette embrasse Gaspard sur la joue et repart vers le palais.

La valise est dans le carrosse, Zéna et Ronan sont là, eux-aussi. Quand Violette arrive, ils la saluent avec un grand sourire. Violette a du mal à cacher son émotion et des larmes commencent à couler sur son joli visage.

La reine Velda, a tout compris. Elle sèche les larmes de Violette, l’embrasse et lui dit doucement : « Tu sais, Violette, tu ne dois pas avoir peur de partir car tu n’es pas seule puisque tes amis sont là, avec toi. Et puis il y a des grandes personnes pour prendre soin de toi pendant notre absence. Tu vas faire plein de jeux et te faire des tas de nouveaux amis. Je suis sûre que dans une semaine, tu ne voudras plus rentrer ! »

Violette a retrouvé le sourire. Elle embrasse son père et grimpe dans le carrosse.

A peine est-elle assise qu’elle commence déjà à discuter avec ses deux amis de tout ce qu’ils vont pouvoir faire, ensemble, à la mer.

Fin

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